Biographie :
Originaires de la région du Fouta au nord du Sénégal, Alioune, Djiby et Cheikh sont les fondateurs du trio Les Frères Guissé en 1994. Après un large succès de leur titre "Fama" (1995), ils s’illustrent internationalement au MASA 1997 à Abidjan (Côte d’Ivoire, imposant un afro-folk pentatonique aux harmonies peules (« galayabé » « foulbé » ou « torobé », ripo, yéla, wango,) ou wolof (sabar) marqué par les guitares jouées comme le « hoddu » (luth peul)...
Les Frères Guissé tirent la force, la richesse et la beauté de leur musique d’un ancrage aux confluents de plusieurs traditions culturelles du Sénégal et plus généralement de l’Ouest africain. Alioune, Cheikh et Djiby Guissé sont aussi le don de ce fleuve Sénégal qui charrie un riche héritage musical ; on peut, en outre, évoquer les influences des Maliens Ali Farka Touré et Boubacar Traoré « Kar-Kar » ou encore de Seydina Insa Wade, le père du folk sénégalais...
Fort d’un succès qui franchit rapidement les frontières du Sénégal, le groupe voyage dans le monde entier depuis plus de 10 ans. Trois albums ont déjà vu le jour en Afrique : en 1995, la cassette African Folk Music - Fama rencontre un large succès. En 1998, Siré connaît le même engouement, et ce succès ne se dément pas quand, deux ans plus tard sort la troisième cassette Ndèye. Enfin, en 2003, paraît Fouta, un disque entre jazz, afro-jazz et afro-folk réalisé avec le Quintet Plus du Hollandais Paul Van Kemenade, un producteur, compositeur et saxophoniste alto de jazz.
Le label Mon Slip, porté par Christian Olivier, se réjouit de Yakaar (« Espoir » en Peul), un album enregistré en décembre 2007 (sorti en 2008) et mixé par Jean Lamoot. Les Frères Guissé, dont les textes parlent de paix, d’amour, de fraternité et d’unité proposent un univers tout en chaleur et en finesse évoquant une paisibilité qui leur ressemble, le tout chanté en peul (leur langue maternelle) ou en wolof…
Deux guitares, des voix à couper le souffle et de subtiles percussions font de Yakaar un opus délicat, un véritable régal. De « Yero Maama » à « Fouta », en passant par l’instrumental « Fabala », c’est bon de se laisser envelopper par ces suaves sculptures du temps. Dansante ou sereine, la générosité de ce qu’ils véhiculent est vibrante d’émotions toujours intenses et colorées.
La tradition, certes, mais aussi l’ouverture musicale des Frères Guissé forment ici un éventail singulier et cohérent par sa beauté originale.
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